Rouen
Histoire
Les anciens tramways rouennais ont cessé leur service
en 1953. On rappellera que le réseau avait récupéré
certaines voitures de l’ancien réseau parisien
supprimé en 1937. Autobus et trolleybus assurèrent la
relève de tramways passablement fatigués. Cependant,
dans les années 1980, l’agglomération étudia les
modalités d’amélioration du réseau, où l’autobus ne
pouvait plus suffire face à la croissance du trafic.
Alors que plusieurs villes se lançaient dans le
tramway de nouvelle génération, Rouen adoptait ce
mode de transport dans un concept particulier
associant un site propre, un matériel capacitaire,
une offre soutenue, une articulation étroite entre ce
TCSP et le réseau de bus… et surtout une circulation
du TCSP dans un tunnel situé sous le centre de la
ville, long de 2200 m
Le réseau
Formant un Y inversé, le tramway relie les deux rives
de la Seine sur 15,2 km avec 31 stations situées sur
Rouen, Saint-Etienne-du-Rouvray, Petit-Quevilly,
Grand-Quevilly et Sotteville-les-Rouen. En rive
droite, deux sections souterraines sous de grands
carrefours routiers complètent le dispositif. Les
stations souterraines sont équipées d’ascenseurs afin
de maintenir l’accessibilité du réseau aux personnes
à mobilité réduite.
Le tronc commun est amorcé au nord dans le quartier de Boulingrin, passe en souterrain à la station Beauvoisine, et dessert la gare et le centre historique. Le « Metrobus » sort de terre pour franchir la Seine. En rive droite, trois carrefours sont dénivelés, le tramway circulant en souterrain. L’objectif de ces carrefours était à la fois d’éviter les conflits entre automobile et tramway mais aussi d’éviter une trop forte pression sur la circulation routière. Au-delà de la station Saint-Sever, le tronc commun se sépare en deux antennes en direction de Sotteville et le technopôle de Saint-Etienne-du-Rouvray d’une part et du Grand-Quevilly (Georges Braque) d’autre part.
Le tronc commun est amorcé au nord dans le quartier de Boulingrin, passe en souterrain à la station Beauvoisine, et dessert la gare et le centre historique. Le « Metrobus » sort de terre pour franchir la Seine. En rive droite, trois carrefours sont dénivelés, le tramway circulant en souterrain. L’objectif de ces carrefours était à la fois d’éviter les conflits entre automobile et tramway mais aussi d’éviter une trop forte pression sur la circulation routière. Au-delà de la station Saint-Sever, le tronc commun se sépare en deux antennes en direction de Sotteville et le technopôle de Saint-Etienne-du-Rouvray d’une part et du Grand-Quevilly (Georges Braque) d’autre part.
Perspectives
A l’heure actuelle, il n’est pas prévu de développer
le tramway à Rouen : le concept de Bus à Haut
Niveau de Service TEOR a été développé sur l’axe
est-ouest, en rive droite de la Seine.
Le matériel roulant
Le service est assuré par 28 rames Alsthom TFS
offrant 178 places.