Lille
Histoire
Lille fut l’une des trois agglomérations françaises à
conserver un tramway. Implanté en 1909 sur de vastes
boulevards, de façon totalement indépendante de la
circulation automobile, le « Mongy »,
surnom donné par les lillois en mémoire du concepteur
de ces boulevards, fut maintenu entre Lille, Roubaix
et Tourcoing, tandis que le réseau urbain des
Tramways Electriques de Lille et Banlieue était
démantelé en 1966. L’Electrique Lille Roubaix
Tourcoing continuait donc de relier les trois villes
principales de la conurbation nordiste, malgré une
nette réduction du réseau, qui perdait des antennes
locales (telles celle de Marcq-en-Bareuil en 1972).
Doté d’un matériel livré en 1949, le Mongy allait bénéficier d’une première modernisation en 1969 touchant les motrices de la série 500. Au cours des années 1980, l’élan donné par l’arrivée du métro automatique VAL posa la question du remplacement du tramway par le métro. L’attachement local au Mongy eut raison des velléités de suppression : des rames Duwag furent récupérés dans plusieurs réseaux allemands et suisses pour succéder aux motrices 500 fatiguées. Elles permirent de temporiser les investissements en attendant une décision sur l’évolution du métro.
La deuxième ligne de métro tracée, l’agglomération choisit alors de moderniser en profondeur le Mongy : rénovation de l’infrastructure, nouveau matériel roulant, nouveau tracé souterrain dans Lille pour intégrer le projet de gare TGV Lille Europe… En trois années, le Mongy s’est métamorphosé.
Aujourd’hui, malgré l’achèvement de la ligne 2 du métro, qui relie Lomme, Lille, Roubaix et Toucoing, le tramway reste fortement ancré dans le paysage du bassin lillois et assuré de sa pérennité.
Doté d’un matériel livré en 1949, le Mongy allait bénéficier d’une première modernisation en 1969 touchant les motrices de la série 500. Au cours des années 1980, l’élan donné par l’arrivée du métro automatique VAL posa la question du remplacement du tramway par le métro. L’attachement local au Mongy eut raison des velléités de suppression : des rames Duwag furent récupérés dans plusieurs réseaux allemands et suisses pour succéder aux motrices 500 fatiguées. Elles permirent de temporiser les investissements en attendant une décision sur l’évolution du métro.
La deuxième ligne de métro tracée, l’agglomération choisit alors de moderniser en profondeur le Mongy : rénovation de l’infrastructure, nouveau matériel roulant, nouveau tracé souterrain dans Lille pour intégrer le projet de gare TGV Lille Europe… En trois années, le Mongy s’est métamorphosé.
Aujourd’hui, malgré l’achèvement de la ligne 2 du métro, qui relie Lomme, Lille, Roubaix et Toucoing, le tramway reste fortement ancré dans le paysage du bassin lillois et assuré de sa pérennité.
Le réseau
Si le réseau TELB, à voie normale, a totalement été
converti à l’autobus, il a donc subsisté deux lignes
de l’ELRT, en tronc commun entre Lille et le
Croisé-Laroche à Marcq-en-Bareuil, et deux antennes
desservant Roubaix et Tourcoing, totalisant 36
stations. La modernisation de 1990-1993 a intégré le
projet Euralille et la gare TGV, tandis que certaines
traversées de carrefours ont été remplacées par de
courts souterrains.
Le réseau comprend un tronc commun de 4 km entre la gare de Lille-Flandres et le Croisé-Laroche, puis une branche Tourcoing de 6,5 km et une branche Roubaix de 7,4 km. Les terminus de Roubaix et de Tourcoing ont également été transformés dans le cadre de rénovations du cœur de ces villes. A Tourcoing, une courte section en voie unique précède le terminus. A Roubaix, une station porte le nom d’Alfred Mongy, « père » de ce tramway autrefois interurbain.
Le service du Mongy repose sur des dessertes toutes les 7 à 10 minutes en semaine sur chacune des destinations. Malgré la présence du métro, qui a l’avantage de relier entre elles Roubaix et Tourcoing, le tramway conserve une fréquence soutenue pour desservir les boulevards.
Le réseau comprend un tronc commun de 4 km entre la gare de Lille-Flandres et le Croisé-Laroche, puis une branche Tourcoing de 6,5 km et une branche Roubaix de 7,4 km. Les terminus de Roubaix et de Tourcoing ont également été transformés dans le cadre de rénovations du cœur de ces villes. A Tourcoing, une courte section en voie unique précède le terminus. A Roubaix, une station porte le nom d’Alfred Mongy, « père » de ce tramway autrefois interurbain.
Le service du Mongy repose sur des dessertes toutes les 7 à 10 minutes en semaine sur chacune des destinations. Malgré la présence du métro, qui a l’avantage de relier entre elles Roubaix et Tourcoing, le tramway conserve une fréquence soutenue pour desservir les boulevards.
Perpectives
La réintroduction du tramway dans la desserte de la
cité lilloise a été évoqué depuis plusieurs années
sans qu’un projet n’ait réellement abouti. En outre,
la Communauté Urbaine de Lille et la Région
Nord-Pas-de-Calais envisagent plutôt d’utiliser
l’important réseau ferroviaire pour améliorer les
dessertes périurbaines, et envisagent un projet de
tram-train, qui circulerait en partie en voirie dans
le centre de Lille, avec un carrefour stratégique
près de l’ancienne gare Saint-Sauveur, dans un des
quartiers lillois en pleine mutation.
Le matériel roulant
Bien que modernisé en 1990-1993, le Mongy a conservé
son écartement métrique. Le gabarit du matériel a été
en revanche porté de 2,10 à 2,40 m. Le constructeur
italien Breda a livré 24 rames modernes à plancher
bas.
A l’époque, cet aménagement restait encore peu maîtrisé par l’industrie et Breda choisit de concentrer les équipements de puissance au-dessus des bogies extrêmes. Le centre de la rame, accessible aux voyageurs, est en revanche aménagé pour un accès de plain pied depuis les quais, avec un plancher à 35 cm.
Bien qu’offrant un service satisfaisant aux voyageurs, le matériel pâtit d’une esthétique assez massive (bien que dessinée par un célèbre designer italien) et d’un niveau sonore assez élevé.
A l’époque, cet aménagement restait encore peu maîtrisé par l’industrie et Breda choisit de concentrer les équipements de puissance au-dessus des bogies extrêmes. Le centre de la rame, accessible aux voyageurs, est en revanche aménagé pour un accès de plain pied depuis les quais, avec un plancher à 35 cm.
Bien qu’offrant un service satisfaisant aux voyageurs, le matériel pâtit d’une esthétique assez massive (bien que dessinée par un célèbre designer italien) et d’un niveau sonore assez élevé.
Liens locaux
L’AMITRAM, l’association des amis
du tramways lillois, qui a réussi à recréer
une ligne de tramway à écartement métrique sur
les bords de la Deûle.
Page du site Internet du Musée des Transports Urbains consacrée à l’ancien réseau TELB.
Page du site Internet du Musée des Transports Urbains consacrée à l’ancien réseau ELRT.
Page du site Internet du Musée des Transports Urbains consacrée aux actuels tramways lillois.
Page du site Internet du Musée des Transports Urbains consacrée à l’ancien réseau TELB.
Page du site Internet du Musée des Transports Urbains consacrée à l’ancien réseau ELRT.
Page du site Internet du Musée des Transports Urbains consacrée aux actuels tramways lillois.