Toulouse
Histoire
L’agglomération toulousaine, dont la croissance est
l’une des plus rapides de France, tant sur le plan
démographique que spatial, se dotera dans deux ans
d’une première ligne de tramway, après avoir
construit deux lignes de métro automatique de type
VAL mises en service en 1993 et en 2007, totalisant
23 km. Cette armature du réseau toulousain assure la
desserte des deux principaux corridors : le
tramway desservira plusieurs axes complémentaires.
Le réseau lourd comprend actuellement 3 lignes : les deux axes assurés par le VAL (ligne A Le Mirail – Balma-Gramont, ligne B Borderouge – Ramonville) et la ligne C, desserte TER cadencée Colomiers – Arènes, à laquelle s’ajoutera prochainement une ligne D entre Matabiau et Muret.
Le réseau lourd comprend actuellement 3 lignes : les deux axes assurés par le VAL (ligne A Le Mirail – Balma-Gramont, ligne B Borderouge – Ramonville) et la ligne C, desserte TER cadencée Colomiers – Arènes, à laquelle s’ajoutera prochainement une ligne D entre Matabiau et Muret.
Le réseau
Longue de 10,9 km, et comportant 20 stations, la
ligne E desservira le nord-ouest de l’agglomération
et les communes de Beauzelle, Blagnac et Toulouse.
Son terminus sera situé à la station Arènes, en
correspondance avec les lignes A et C. Elle sera
desservie toutes les 5 minutes en heures de pointe.
30 000 voyageurs par jour devraient l’emprunter.
L’absence de desserte de l’aéroport de Blagnac est le principal grief porté à ce projet, alors que le tracé du tramway laisse présager d’une antenne le desservant. En attendant la réalisation du TGV qui mettra Paris à 3h de la ville rose, l’aéroport a encore de beaux jours devant lui, et demeurera quoi qu’il en soit une zone d’emplois importante justifiant une desserte par un mode lourd.
L’absence de desserte de l’aéroport de Blagnac est le principal grief porté à ce projet, alors que le tracé du tramway laisse présager d’une antenne le desservant. En attendant la réalisation du TGV qui mettra Paris à 3h de la ville rose, l’aéroport a encore de beaux jours devant lui, et demeurera quoi qu’il en soit une zone d’emplois importante justifiant une desserte par un mode lourd.
Perspectives
La nouvelle municipalité étudie un projet de
« croix des tramways » destiné à compléter
un maillage du réseau métro-bus jugé largement
insuffisant dans une agglomération où la mobilité
interquartiers repose essentiellement sur la voiture,
faute de réseau bus adapté.
La ligne E serait donc prolongé à Montaudran, au sud-est de la ville, soit par le palais de justice, soit plus au sud par la gare TER de Saint-Agne. Une deuxième ligne serait engagée sur un axe sud-ouest – nord-est entre Tournefeuille et L’Union. Cependant, le cadran nord-est dispose déjà des deux lignes de métro et des scénarios alternatifs sont étudiés pour palier aux lacunes actuelles du réseau toulousain. Enfin, une ligne de ceinture pourrait être construire autour de la zone centrale.
La ligne E serait donc prolongé à Montaudran, au sud-est de la ville, soit par le palais de justice, soit plus au sud par la gare TER de Saint-Agne. Une deuxième ligne serait engagée sur un axe sud-ouest – nord-est entre Tournefeuille et L’Union. Cependant, le cadran nord-est dispose déjà des deux lignes de métro et des scénarios alternatifs sont étudiés pour palier aux lacunes actuelles du réseau toulousain. Enfin, une ligne de ceinture pourrait être construire autour de la zone centrale.
Le matériel roulant
Tisséo, l’autorité organisatrice des transports de
l’agglomération toulousaine, a passé commande de 18
rames Citadis 302, longues de 32,4 m et larges de
2,40 m, offrant 212 places dont un tiers assises. La
face frontale rappelle dans son design celle des
rames du Mans. Une sobre librée associant deux tons
de gris métallisé a été adoptée. On rappellera pour
l’histoire que Tisséo avait envisagé initialement de
recourir à des monorails sur pneus, avant de se
raviser et de retenir le tramway ferré classique.