De 1897 à 1952, deux lignes de tramway ont desservi la cité bisontine. L’autobus prit la relève en décembre 1952, après 55 années de service. Dans les années 1970, une première prise de conscience des instances municipales des difficultés de circulation automobile et de pollution permit au réseau d’autobus de connaître une amélioration très significative qui en fit un modèle à l’époque : rues piétonnes, voies réservées aux autobus, plan de circulation adapté aux riverains mais pas au transit par le centre-ville… Besançon reste aujourd’hui une agglomération où l’usage du réseau de bus est élevé par rapport à la taille de l’agglomération (135 000 habitants).

La première ligne relierait d’ouest en est l’hôpital Jean Minjoz, les quartiers des Hauts de Chazal et de Planoise, la gare de Besançon-Viotte, le centre-ville, Orchamps et Chalezeule. Sur ce corridor, trois lignes d’autobus assurent actuellement le service, par des itinéraires complémentaires. Le tramway entraînerait également une refonte de l’offre bus. La mise en service serait envisagée en 2013.

Le 18.12.2008, la Communauté d'agglomération du Grand Besançon (Cagb) s'est prononcée à une large majorité en faveur de la réalisation d'une ligne de tramway de 14,5 km pour un montant prévisionnel de 210 millions d'euros.

Après les élections municipales de 2008, l'agglomération de Besançon a proposé de grouper les commandes de tramways de plusieurs villes (dont Brest et Dijon) pour obtenir de meilleurs coûts unitaires. Finalement Besançon un peu en retard dans son projet a fait cavalier seul et s'est tourné vers l'achat de matériel Espagnol de marque CAF. Lors du Conseil communautaire du mercredi 30 juin 2010, les élus du Grand Besançon ont validé le choix du constructeur espagnol CAF pour la fabrication des 19 rames du tramway. Avec une longueur de 23 m, une largeur de 2,40 m et 3 modules articulés, chaque rame offrira 132 places et sera entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite (poussettes, fauteuils roulants, personnes âgées) grâce à un  plancher bas intégral. Les rames seront, pour une grande partie, assemblées dans l'usine française de CAF, située à  Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrennées).

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