Le
Mans
En service depuis le 19/11/2007
Histoire
En novembre 1946, Le Mans supprimait son réseau
historique de tramways, remplacé par une desserte de
trolleybus, eux-mêmes abandonnés en 1969. Au début
des années 1990, Le Mans se rapproche de Paris avec
la mise en service du TGV Atlantique qui la place à
50 minutes de Paris.
L’agglomération, tirant profit de cette nouvelle proximité, envisageait alors une requalification du centre-ville et l’amélioration des transports en commun. Les premières réflexions sur le tramway émergent en 1992, mais les aléas de la vie politique mancelle, tout comme les hésitations sur le roulement, retardèrent le projet.
La première ligne a été mise en service le 19 novembre 2007.
L’agglomération, tirant profit de cette nouvelle proximité, envisageait alors une requalification du centre-ville et l’amélioration des transports en commun. Les premières réflexions sur le tramway émergent en 1992, mais les aléas de la vie politique mancelle, tout comme les hésitations sur le roulement, retardèrent le projet.
La première ligne a été mise en service le 19 novembre 2007.
Le réseau
Formant un Y inversé, la ligne de tramway mancelle
s’étale sur 15,9 km et 27 stations : le tronc
commun entre l’Université et
Saint-Martin-de-Pontlieue traverse le centre de la
ville par la rue Gambetta où le tramway circule
successivement en site partagée avec la circulation
des riverains puis en site propre dans la zone la
plus commerçante. Lourdement touchée pendant la
guerre et par les années du tout-automobile, Le Mans
a pu s’offrir une rénovation salutaire grâce au
tramway. Les longues avenues de la périphérie ont
bénéficié du tramway : plantations d’arbres,
élargissement des trottoirs, site propre engazonné…
L’antenne d’Espal dessert un quartier d’ensembles collectifs, tandis que la branche Antarès irrigue une zone commerciale et donne accès au circuit routier bien connu. C’est à proximité de celui-ci qu’est implanté le centre de maintenance.
La première ligne transporte environ 40 000 voyageurs par jour, avec une vitesse commerciale de l’ordre de 19 km/h. La fréquence en semaine varie de 4 à 8 minutes sur le tronc commun. On notera que la station de Saint-Martin, amorce des deux antennes, est remarquablement organisée avec un site propre bus enchâssé par les deux voies de tramway ce qui permet d’offrir des correspondances quai à quai.
L’antenne d’Espal dessert un quartier d’ensembles collectifs, tandis que la branche Antarès irrigue une zone commerciale et donne accès au circuit routier bien connu. C’est à proximité de celui-ci qu’est implanté le centre de maintenance.
La première ligne transporte environ 40 000 voyageurs par jour, avec une vitesse commerciale de l’ordre de 19 km/h. La fréquence en semaine varie de 4 à 8 minutes sur le tronc commun. On notera que la station de Saint-Martin, amorce des deux antennes, est remarquablement organisée avec un site propre bus enchâssé par les deux voies de tramway ce qui permet d’offrir des correspondances quai à quai.
Perspectives
Suite aux élections municipales de 2008, se profile
la perspective d’une deuxième ligne desservant
Allonnes et le quartier Bellevue, sur les axes
actuellement assurés par les lignes 16 et 3 du réseau
de bus.
La réalisation d’une deuxième ligne sera fonction des résultats engrangés par la première ligne : il est probable que de bons résultats sur cet axe faciliteront la promotion du tramway sur un deuxième itinéraire.
La réalisation d’une deuxième ligne sera fonction des résultats engrangés par la première ligne : il est probable que de bons résultats sur cet axe faciliteront la promotion du tramway sur un deuxième itinéraire.
Le matériel roulant
23 rames Citadis 302 longues de 32 m, au gabarit 2,40
m, assurent le service de cette ligne. Elles arborent
une livrée à base d’orange qui égaie le centre du
Mans. Elles disposent de 220 places. A l’intérieur,
les mêmes tons chauds de couleur se marient avec la
livrée extérieure. On rappellera que Le Mans
envisagea un temps le recours à des monorails sur
pneumatiques, mais, peut-être par la proximité de la
référence nantaise, privilégia une technologie
éprouvée et un matériel maintenant largement répandu
en France.