Reims
Inauguré le 16 Avril 2011
Histoire
Les tramways de Reims ont disparu en 1939, et au
cours des années 1980, sur la base des succès de
Nantes et Grenoble, la cité champenoise envisageait
de le réintroduire sous sa forme moderne. La ligne de
7,4 km aurait relié la gare au quartier des
Châtillons, mais l’opposition de commerçants
particulièrement déterminés contraint la municipalité
à abandonner le projet en 1989. Relancé après les
élections de 2001, le tramway de Reims, agglomération
de 220 000 habitants, est à nouveau sur
les rails.
Particularité rémoise, le recours à une concession : l’agglomération a en effet retenu cette solution intégrant la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance du tramway, mais également la gestion du réseau de bus pour 35 ans. C’est également parce que cette concession était déjà signée que le projet n’a pas été remis en cause au cours du scrutin de 2008. Le consortium MARS (Mobilité Agglomération Rémoise) a été désigné : il est composé d’Alstom, de la Caisse des Dépôts, de Transdev, de Bouygues et de Colas (entre autres). Keolis, qui exploite l’actuel réseau de bus, devra donc céder sa place à MARS, et en particulier aux équipes de Transdev.
Particularité rémoise, le recours à une concession : l’agglomération a en effet retenu cette solution intégrant la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance du tramway, mais également la gestion du réseau de bus pour 35 ans. C’est également parce que cette concession était déjà signée que le projet n’a pas été remis en cause au cours du scrutin de 2008. Le consortium MARS (Mobilité Agglomération Rémoise) a été désigné : il est composé d’Alstom, de la Caisse des Dépôts, de Transdev, de Bouygues et de Colas (entre autres). Keolis, qui exploite l’actuel réseau de bus, devra donc céder sa place à MARS, et en particulier aux équipes de Transdev.
Le réseau
D’orientation nord-sud, la première ligne forme un Y
inversé sur 11,2 km. Au nord, la station de
Neufchâtel sera la tête de la ligne 1A. Dans le
centre-ville, la gare centrale sera le départ de la
ligne 1B. Après avoir traversé le cœur de la cité, au
pied de la cathédrale et dans la rue de Vesle, le
tramway desservira ensuite le site universitaire puis
les deux branches se sépareront : la ligne 1A
desservira le centre hospitalier, tandis que la ligne
1B ira jusqu’à la gare TGV de Bezannes, complétant
l’offre TER Champagne-Ardenne pour relier les deux
gares.
On notera également que les deux lignes desserviront la future station TER située près de la station Franchet d’Esperet. La fréquentation attendue sur les lignes 1A et 1B est d’environ 45000 voyageurs par jour.
Le coût total de l’opération est de 305 M€ dont 285 à la charge du concessionnaire, qui percevra 13 M€ par an au titre du projet pendant 28 ans, et une subvention d’exploitation de 31 M€ par an.
On notera également que les deux lignes desserviront la future station TER située près de la station Franchet d’Esperet. La fréquentation attendue sur les lignes 1A et 1B est d’environ 45000 voyageurs par jour.
Le coût total de l’opération est de 305 M€ dont 285 à la charge du concessionnaire, qui percevra 13 M€ par an au titre du projet pendant 28 ans, et une subvention d’exploitation de 31 M€ par an.
Perspectives
L’agglomération envisage déjà une deuxième ligne, qui
sera en tronc commun avec la première dans
l’hypercentre : les aiguillages préfigurant les
bifurcations seront posés dès la construction de la
première étape, afin de ne pas pénaliser
l’exploitation. D’orientation est-ouest, elle reliera
la route de Charleville (et/ou la future faculté de
sciences) à Tinqueux, en passant par la rue de Vesle.
La ligne 1A pourrait être prolongée de Neufchâtel à Orgeval, et la ligne 1B rejoindrait l’A4bis, projet autoroutier de contournement par le sud de la ville, actuellement traversée par l’A4.
La ligne 1A pourrait être prolongée de Neufchâtel à Orgeval, et la ligne 1B rejoindrait l’A4bis, projet autoroutier de contournement par le sud de la ville, actuellement traversée par l’A4.
Le matériel roulant
Dix-huit rames Citadis 302 d’une capacité de 200
places, à l’esthétique colorée et au museau rappelant
la flûte à champagne, seront livrées par Alstom. Ces
rames disposeront de l’alimentation par le sol
puisque la traversée de l’hypercentre se fera sans
lignes aériennes, afin de préserver la perspective
sur la cathédrale. Quinze rames recevront une livrée
aux couleurs vives (oscillant entre le jaune et le
vert fluorescent) tandis que trois seront pelliculées
de publicités.