Valenciennes
Histoire
Dernier réseau victime des heures sombres, les
tramways valenciennois cessèrent de circuler en
juillet 1966. Créés en 1881, ils ont rapidement
acquis une connotation suburbaine, allant même
jusqu’à la frontière belge et desservant les
localités autour de la cité industrielle et minière.
Souvent établis en accotement, les tramways
bénéficiaient donc de voies réservées avant l’heure,
garantissant un bon niveau de service aux voyageurs.
Dans les années 1990, la crise du bassin minier pousse l’agglomération valenciennoise à concevoir une nouvelle politique urbaine : attirer des entreprises, relancer l’emploi, revaloriser le tissu commercial local, miser sur le réseau de villes nordistes. Valenciennes est alors devenue un bastion de l’industrie ferroviaire avec Alstom et Bombardier.
L’idée du tramway est lancée en 2000 et le projet est rapidement mis sur les rails. Le réseau bénéficie des possibilités procurées par des voiries peu contraignantes et l’usage d’emprises ferroviaires délaissées. La mise en service d’une première section entre l’université et Dutemple, eut lieu en juillet 2006. L’extension sur la commune de Denain a été livrée en août 2007.
Dans les années 1990, la crise du bassin minier pousse l’agglomération valenciennoise à concevoir une nouvelle politique urbaine : attirer des entreprises, relancer l’emploi, revaloriser le tissu commercial local, miser sur le réseau de villes nordistes. Valenciennes est alors devenue un bastion de l’industrie ferroviaire avec Alstom et Bombardier.
L’idée du tramway est lancée en 2000 et le projet est rapidement mis sur les rails. Le réseau bénéficie des possibilités procurées par des voiries peu contraignantes et l’usage d’emprises ferroviaires délaissées. La mise en service d’une première section entre l’université et Dutemple, eut lieu en juillet 2006. L’extension sur la commune de Denain a été livrée en août 2007.
Le réseau
La première ligne de tramway est longue de 18,3 km et
relie Denain à l’université de Famars. Entièrement
établie en site propre, la ligne ne peut cacher une
certaine parenté avec les anciens chemins de fer
vicinaux : la section Dutemple – Denain, longue
de 8,5 km, a été établi en site propre total, passant
à travers champs sur l’ancienne emprise d’une ligne
de chemin de fer minier. La ligne comprend 26
stations. La section Dutemple – Denain comprend le
plus long interstation entre deux stations de tramway
en France : sur plus de cinq kilomètres, le
tramway circule sans arrêt à 70 km/h. Le terminus de
l’Espace Villars, à Denain, s’est voulu un projet
architectural, au demeurant réussi, créant une
ambiance ferroviaire au terminus du tram et de
plusieurs lignes de bus.
Recourant aux procédés classiques de plate-forme bétonnée, recouverte de béton, de pavés, de goudron ou engazonnée selon les sections, l’extension à Denain est une authentique ligne ferrée associant traverses béton, ballast et caténaire régularisée. La vitesse commerciale entre Valenciennes et Denain atteint 32 km/h, alors que la partie Dutemple – Université, plus urbaine, atteint 20,8 km/h. La fréquence varie de 4 à 8 minutes en journée
Recourant aux procédés classiques de plate-forme bétonnée, recouverte de béton, de pavés, de goudron ou engazonnée selon les sections, l’extension à Denain est une authentique ligne ferrée associant traverses béton, ballast et caténaire régularisée. La vitesse commerciale entre Valenciennes et Denain atteint 32 km/h, alors que la partie Dutemple – Université, plus urbaine, atteint 20,8 km/h. La fréquence varie de 4 à 8 minutes en journée
Perspectives
Une deuxième ligne est étudiée, poursuivant les mêmes
objectifs de renouveau urbain et d’utilisation des
emprises disponibles. Elle reliera Anzin à
Vieux-Condé : longue de 13 km avec 23 stations,
elle devrait être en grande partie établie à voie
unique avec des points de croisement en station. Elle
remplacera la ligne 14 d’autobus. Elle devrait être
en service en 2011.
Son extension sur 17 km supplémentaires devrait la conduire jusqu’à Quiévrain, en Belgique. Elle devrait être implantée en partie sur l’emprise de la ligne ferroviaire Valenciennes – Mons, et le tramway français fera son terminus dans la gare SNCB. La ligne 2 sera maillée avec la ligne 1 pour desservir le centre de Valenciennes.
Cette ligne a failli être desservie par une solution hybride le Valway, mais fort heureusement la raison l'a emporté et la ligne 2 sera compatible avec la ligne 1.
Son extension sur 17 km supplémentaires devrait la conduire jusqu’à Quiévrain, en Belgique. Elle devrait être implantée en partie sur l’emprise de la ligne ferroviaire Valenciennes – Mons, et le tramway français fera son terminus dans la gare SNCB. La ligne 2 sera maillée avec la ligne 1 pour desservir le centre de Valenciennes.
Cette ligne a failli être desservie par une solution hybride le Valway, mais fort heureusement la raison l'a emporté et la ligne 2 sera compatible avec la ligne 1.
Le matériel roulant
Le service est actuellement assuré par 21 rames
Citadis 302 longues de 32,4 m et larges de 2,40 m,
remisées au dépôt de Saint-Waast. Elles arborent une
élégante livrée gris bleuté. Sept rames demeurent
dans une tranche optionnelle. Le parc nécessaire aux
extensions n’est pas encore formellement défini.