Marseille
Histoire
L’agglomération marseillaise fut l’une des premières
à exploiter des trolleybus puisque dès 1927, ce mode
de transport assurait la liaison Aubagne – Gemenos
avant d’être prolongée à Cuges-les-Pins. Si la
suppression des tramways parisiens suscite quelques
velléités d’imitation en 1937, la guerre contraint la
ville à maintenir son réseau ferré. Cependant, compte
tenu du manque de matériel, certaines lignes
secondaires sont exploitées par trolleybus à partir
de 1943 sur les lignes 67 et 74.
A partir de 1947, le trolleybus va progressivement prendre le pas sur le tramway, d’abord sur les lignes de moyen trafic puis sur les grands axes, avec l’arrivée de voitures de grande capacité. En 1955, les trolleybus ont eu raison du réseau ferré, qui se limite à la seule ligne 68, du fait du tunnel de Noailles. Pour autant, dès 1957, l’autobus va petit à petit prendre le pas sur le trolleybus : la circulation automobile croissante, anarchique et peu respectueuse des autres usagers, rend l’évolution des trolleybus de plus en plus difficile. L’autobus, sans « fil à la patte », peut se détourner plus facilement. Dès lors, les autobus Berliet prennent le pas au point que seules les lignes desservant Notre Dame de la Garde (55, 57, 59, 60, 61, 63, 81) conservent la traction électrique.
La contraction du réseau va se poursuivre au gré des refontes, plus ou moins liées au métro. En 1989, la ligne 54 est cependant transformée pour le trolleybus, le 63 remplacé par le 80 et prolongé à La Blancarde. Cependant, le trolleybus est remplacé par des minibus sur la plupart des lignes de la colline : ne subsistent donc que le 54, le 80 et le 81.
En 2004, prétextant des travaux du tramway, le service des trolleybus est interrompu. Les élus marseillais osent affirmer que les nouveaux autobus sont moins polluants et qu’il faut rendre la totale vision du ciel bleu de Marseille… qu’importent l’état des immeubles et le voile de pollution allant en s’épaississant malgré le Mistral… Pourtant en 2000, Lyon avait proposé à Marseille d’essayer l’un de ses petits trolleybus de la Croix-Rousse pour les lignes de la colline.
A partir de 1947, le trolleybus va progressivement prendre le pas sur le tramway, d’abord sur les lignes de moyen trafic puis sur les grands axes, avec l’arrivée de voitures de grande capacité. En 1955, les trolleybus ont eu raison du réseau ferré, qui se limite à la seule ligne 68, du fait du tunnel de Noailles. Pour autant, dès 1957, l’autobus va petit à petit prendre le pas sur le trolleybus : la circulation automobile croissante, anarchique et peu respectueuse des autres usagers, rend l’évolution des trolleybus de plus en plus difficile. L’autobus, sans « fil à la patte », peut se détourner plus facilement. Dès lors, les autobus Berliet prennent le pas au point que seules les lignes desservant Notre Dame de la Garde (55, 57, 59, 60, 61, 63, 81) conservent la traction électrique.
La contraction du réseau va se poursuivre au gré des refontes, plus ou moins liées au métro. En 1989, la ligne 54 est cependant transformée pour le trolleybus, le 63 remplacé par le 80 et prolongé à La Blancarde. Cependant, le trolleybus est remplacé par des minibus sur la plupart des lignes de la colline : ne subsistent donc que le 54, le 80 et le 81.
En 2004, prétextant des travaux du tramway, le service des trolleybus est interrompu. Les élus marseillais osent affirmer que les nouveaux autobus sont moins polluants et qu’il faut rendre la totale vision du ciel bleu de Marseille… qu’importent l’état des immeubles et le voile de pollution allant en s’épaississant malgré le Mistral… Pourtant en 2000, Lyon avait proposé à Marseille d’essayer l’un de ses petits trolleybus de la Croix-Rousse pour les lignes de la colline.
Le réseau
Malgré les innombrables lignes aériennes encore en
place, plus aucun trolleybus ne circule.
Propositions
Marseille a potentiellement vocation à être la
capitale du trolleybus tant la topographie de la
ville implique une motorisation à haut rendement
énergétique pour les transports en commun. Toutefois,
pour développer un réseau cohérent, il faut
préalablement avoir figé un réseau de tramways, comme
nous le proposons dans la rubrique Tramways de ce
site (mettre le lien).
Une fois cet exercice réalisé, on peut considérer d’abord le rétablissement du réseau de la colline avec les lignes 55, 57, 60, 61, 80 et 81. Peuvent s’ajouter par la suite les lignes à grand trafic 6, 7, 25, 26, 41, 54 et 72. Il est d’ailleurs à noter que le trolleybus en site propre pourrait être préféré au tramway sur le boulevard de la Corderie et le cours Pierre Puget, afin de maintenir une liaison directe de la colline à la Canebière.
Le réseau serait alors servi par des voitures à gabarit réduit, à l’image de celles circulant à Lyon, pour la colline (55, 57, 60, 61 et 80), tandis que des voitures de 18 m seraient utilisées sur les autres lignes, formant avec le tramway l’architecture principale du réseau phocéen.
Une fois cet exercice réalisé, on peut considérer d’abord le rétablissement du réseau de la colline avec les lignes 55, 57, 60, 61, 80 et 81. Peuvent s’ajouter par la suite les lignes à grand trafic 6, 7, 25, 26, 41, 54 et 72. Il est d’ailleurs à noter que le trolleybus en site propre pourrait être préféré au tramway sur le boulevard de la Corderie et le cours Pierre Puget, afin de maintenir une liaison directe de la colline à la Canebière.
Le réseau serait alors servi par des voitures à gabarit réduit, à l’image de celles circulant à Lyon, pour la colline (55, 57, 60, 61 et 80), tandis que des voitures de 18 m seraient utilisées sur les autres lignes, formant avec le tramway l’architecture principale du réseau phocéen.
Liens locaux
A compléter
Galeries photo
Aucune galerie disponible à ce jour