Clermont-Ferrand
Histoire
Pouvait-il en être autrement dans la cité du plus
grand constructeur de pneumatiques ? Dès le
milieu des années 1970, après l’impulsion du concours
Cavaillé, Clermont-Ferrand étudie l’intérêt d’un
tramway dans l’agglomération, qui s’immisce dans la
campagne électorale de 1983. Pour autant, il faut
attendre le début des années 1990 pour que le projet
commence à prendre forme, au point que les deux
lignes sont dessinées et que GEC-Alsthom se voit
notifiée une commande de TFS… annulée en novembre
1996.
Le projet est donc réorienté en succombant aux sirènes des économies engendrées par un tramway sur pneus. C’est finalement le Translohr qui s’impose du fait de son architecture réellement inspirée du tramway, et la mise en service intervient en novembre 2006.
En mettant en service le premier tramway éléctrique de France le 7 Janvier 1890, Clermont-Ferrand s'est distinguée par sa clairvoyance, en sera t'il de même avec le Translohr, l'avenir nous le dira...
Le projet est donc réorienté en succombant aux sirènes des économies engendrées par un tramway sur pneus. C’est finalement le Translohr qui s’impose du fait de son architecture réellement inspirée du tramway, et la mise en service intervient en novembre 2006.
En mettant en service le premier tramway éléctrique de France le 7 Janvier 1890, Clermont-Ferrand s'est distinguée par sa clairvoyance, en sera t'il de même avec le Translohr, l'avenir nous le dira...
Le réseau
L’unique ligne s’étire sur près de 16 km et 31
stations entre Montferrand et la gare de La Pardieu
(à ne pas confondre avec La Part Dieu à Lyon). Elle a
permis de redessiner une ville durement touchée par
le déclin industriel et les tentatives urbanistiques
plus ou moins médiocres du dernier quart du 20ème
siècle. La gare est évitée, ce qui ne facilite guère
la multimodalité…
Les stations sont adaptées pour un matériel de 32 m, et les vitesses pratiquées, de l’ordre de 20 km/h sont facilitées par la largesse des avenues qui autorise une vitesse de pointe de 60 km/h.
Les stations sont adaptées pour un matériel de 32 m, et les vitesses pratiquées, de l’ordre de 20 km/h sont facilitées par la largesse des avenues qui autorise une vitesse de pointe de 60 km/h.
Perspectives
Une prolongation de 2 km au nord est envisagée pour
desservir le quartier des Veirgnes. La question d’une
deuxième ligne qui desservirait la gare reste
toujours en suspens, d’autant plus que le Syndicat
Mixte des Transports Clermontois connaît quelques
difficultés budgétaires.
Propositions
Il est particulièrement regrettable que
Clermont-Ferrand se soit équipée d’un tramway sur
pneumatiques du fait de l’impossibilité d’utiliser le
patrimoine ferroviaire disponible :
l’agglomération aurait ainsi pu se doter d’un
tram-train pour rejoindre plus rapidement Royat,
Chamalières, Durtol, Vic-le-Comte et Riom en pensant
à un système de transport à l’échelle du basin de
vie.
Le matériel roulant
Long de 32 m mais large de seulement 2,20 m, le
Translohr fait penser aux motrices à voie métrique de
certains réseaux par son exiguïté, qui ne facilite
pas les échanges de voyageurs en station. Avec près
de 50 000 voyageurs par jour, la vitesse
commerciale est impactée par l’allongement des temps
d’arrêt aux stations. L’acquisition de rames
supplémentaires est en cours, portant le parc de 20 à
26 rames. Leur capacité est de 170 places, à comparer
aux 220 procurées par un tramway ferré de même
longueur mais plus large. Le taux de places assises
est faible puisqu’il n’est possible que de créer un
étriqué aménagement en 2+1 mais plus généralement en
1+1. Et que dire du roulement qui rappelle par ses
trépidations les premiers métros sur pneumatiques
parisiens et son niveau sonore les antiques
trolleybus Vétra-Berliet…
En revanche, la couleur rouge « fleur de lave » adoptée est simplement superbe !
En revanche, la couleur rouge « fleur de lave » adoptée est simplement superbe !